COUPE DU MONDE FÉMININE DE LA FIFA, FRANCE 2019 :   LE BILAN ÉCONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTAL - Illustration

COUPE DU MONDE FÉMININE DE LA FIFA, FRANCE 2019 : LE BILAN ÉCONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTAL

12 Août 2020

Saluée pour son succès populaire en termes d’affluence et d’audiences télévisuelles, la 8ème édition du plus grand tournoi féminin avait attiré 1,2 million de spectateurs français et étrangers dans les neuf stades hôtes* de la compétition. Ces résultats, les plus importants de l’histoire des Coupes du monde féminines, sont aujourd’hui confortés sur le plan des retombées économiques à l’échelle régionale et nationale de la France.

La FIFA, la FFF et le Comité d’Organisation Local de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France 2019™ sont heureux de publier les résultats de l’étude d’impacts économique et environnemental de la compétition organisée en France du 7 juin au 7 juillet 2019.

Saluée pour son succès populaire en termes d’affluence et d’audiences télévisuelles, la 8ème édition du plus grand tournoi féminin avait attiré 1,2 million de spectateurs français et étrangers dans les neuf stades hôtes* de la compétition. Ces résultats, les plus importants de l’histoire des Coupes du monde féminines, sont aujourd’hui confortés sur le plan des retombées économiques à l’échelle régionale et nationale de la France.

L’étude d’impacts économiques de l’événement sportif, réalisée et consolidée au cours des derniers mois, révèle ainsi 284 millions d’euros de retombées pour le Produit Intérieur Brut (PIB), dont 108 millions de plus-value nette pour la France. Pour un euro dépensé, les neuf villes et territoires hôtes de la compétition ont bénéficié d’un retour sur investissement de 2 à 20 euros de contribution au PIB. Ces retombées économiques significatives ont profité à de nombreuses activités, dont les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du transport, des associations sportives et services à la personne, de l’éducation, du social et de la santé, du commerce ou du bâtiment.

L’étude d’impact environnemental dévoile également que 10 des 15 engagements de la Charte éco-responsable signée avec le gouvernement ont été atteints à 100%. Sur le plan local, la promotion des transports doux et en commun, la politique anti-gaspillage alimentaire, la gestion des déchets, leur collecte et recyclage ont notamment permis d’obtenir des résultats dans la gestion éco-responsable de l’événement. L’empreinte carbone totale du tournoi s’élève à 341 620 tCO2e, en raison principalement des transports internationaux.

Retrouvez le rapport complet en cliquant ici. 

Noël Le Graët, Président de la FFF et du Comité d’Organisation Local :

« La première satisfaction, c’est d’avoir prouvé qu’une compétition de football féminin pouvait aussi rassembler, remporter une large adhésion populaire et contribuer à faire évoluer les perceptions, les mentalités à l’égard du football féminin. En 2014, lorsque la FFF a misé sur cette organisation, je me souviens d’un certain scepticisme notamment sur la dimension économique. Aujourd’hui, les résultats économiques sont positifs. Ils prouvent que les efforts de la FIFA, du LOC, de la FFF, des Ligues, des Districts et villes hôtes ont porté leurs fruits. C’est une fierté également que le football, avec l’organisation d’un grand événement sportif féminin, apporte des retombées économiques directes et indirectes significatives aux territoires et à la collectivité. L’effort environnemental est également à souligner. Dans ce secteur, l’implication de la FFF, avec la mise en œuvre de sa politique éco-responsable, doit se poursuivre. »

 

Gianni Infantino, Président de la FIFA :

« La Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2019 est une compétition qui fera date en raison du nombre de records battus sur le terrain et en dehors. Confirmant l’engagement pris par la FIFA en matière d’organisation durable de ses compétitions, ce rapport met en exergue les répercussions et l’héritage laissés par France 2019, non seulement pour le football féminin mais aussi pour l’économie locale et la société. Au moment d’entamer le chemin menant à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2023, nous tenons à remercier chaleureusement la France, la FFF et le Comité d’Organisation Local pour leur détermination à offrir un héritage durable à France 2019. Nous espérons à présent pouvoir travailler aux côtés de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande pour établir de nouveaux records en 2023 et dynamiser encore le football féminin aux échelles régionale et planétaire. »

 

(*) Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Paris, Reims, Rennes et Valenciennes.

 

En pièce jointe, une infographie libre de droits illustrant les principaux résultats de cette étude

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